Whisper – Phéno-mème adolescent

J’ai 27 ans. Je suis assez limite sur l’utilisation de Snapchat (un poil trop vieux). Mais je suis carrément out concernant Whisper. L’application n’est pas toute nouvelle, en France elle a connu son quart d’heure médiatique dès 2014. Depuis elle continue de faire son chemin chez ceux que le marché aime appeler “génération Z” (les moins de 20 ans). Après avoir évincé le concurrent direct Secret, elle annonce aujourd’hui plus de 20 millions d’utilisateurs mensuels.

Le concept ? Poster des images que l’on agrémente d’un court texte, une caption. Le tout se fait sous couvert d’anonymat, ou de “pseudonymat”, et libère les ados de la contrainte de l’identité numérique, si forte sur Facebook et Twitter.

Au delà de la plongée dans les fantasmes et petits secrets d’une génération, deux facettes du phénomène me semblent particulièrement intéressantes. D’abord le temps cyclique d’Internet qui remet au goût du jour un anonymat si fécond pour la culture vernaculaire du web. Puis l’institutionnalisation de la combinaison texte/image, si chère aux mèmes, aujourd’hui format incontournable de nos échanges numériques.

L’application : Whisper

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